Pour toutes questions, félicitations, menaces de poursuites judiciaires : clarissalarate a gmail point com

vendredi 28 août 2009

"Contre tous les racismes": xénophobie et universalisme.

Je cite longuement Alain de Benoist: tout vient de cet article.

Il faut tenir compte du fait que ces propos datent de 1974 et se rapportent donc à la société de l'époque, beaucoup de propos tenus sur la Chine, les Etats-Unis, ou la France doivent être actualisés.

Tout effort pour propager un peu cette pensée brillante me semble utile.



"Personnellement, la xénophobie m'est odieuse. Il suffit de voir la façon dont un étranger se fait recevoir quand il demande son chemin dans la rue, ou lorsqu'il tente d'expliquer dans un magasin ce qu'il désire, pour réaliser à quel point la société francaise est une société fermée. Il faut lutter contre la xénophobie, génératrice de préjugés, de discriminations, de haines, et qui déshonore tous ceux qu'elle atteint. (...) Il est rare qu'un xénophobe ait la moindre idée des raisons positives pour lesquelles il pourrait être fier de ses origines. Or, cette fierté est chose légitime. Il est même normal qu'elle s'exprime sous la forme d'une préférence. Un fils préfère son père à tous les autres pères. Pourquoi ? Parce que c'est son père, et voilà tout. Cela ne s'explique pas. Mais ce fils ne déteste personne pour autant.

(...)

De même, je crois qu'il est bon et nécessaire pour chaque homme d'être fier de ses ancêtres, fier de son pays, fier des accomplissements de sa race. Je crois même qu'il est normal pour tout homme de préférer la culture à laquelle il appartient, pour la seule raison que c'est sa culture et qu'il en est l'héritier. Mais je crois aussi que nous pouvons tous nous consacrer à la défense et à l'illustration de la culture dont nous sommes les dépositaires sans pour cela en vouer aucune autre à la détestation.

(...)

On pourrait distinguer ici entre raciophobes et raciophiles. Les premiers souhaitent la disparition des races, donc l'uniformisation des modes de vie. Les seconds pensent que c'est la pluralité de l'humanité qui fait sa richesse, et qu'un monde où l'on retrouverait, sur les deux hémisphères, les mêmes villes, les mêmes immeubles, les mêmes magasins, les mêmes produits, les mêmes modes de vie, serait un monde incontestablement appauvri.

(...)

La logique avec soi-même est l'une des formes de la franchise. Je suis pour la non-discrimination, pour la décolonisation, pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Mais à une condition : c'est que la règle ne souffre pas d'exceptions. Si l'on est contre la colonisation, alors il faut être pour la décolonisation réciproque, c'est-à-dire contre toutes les formes de colonisation : stratégique, économique, culturelle, artistique, etc.

On a le droit d'être pour le Black Power, mais à la condition d'être, en même temps, pour le White Power, le Yellow Power et le Red Power. Par dessus tout, je me méfie de l'unilatéralisme : c'est le signe n° 1 de l'esprit partisan, au pire sens du terme. Or, nous assistons à certains paradoxes. Nous voyons des idéologues prendre position pour le respect de toutes les races. Sauf une : la nôtre (qui, par parenthèse, est aussi la leur).

Je parlais tout à l'heure d'altéroraciophobie. Ici, c'est d'altéroraciomanie qu'il faudrait parler : autre déviation pathologique, à caractère plus ou moins masochiste. Les mêmes qui nous expliquent, non sans raison, qu'en brisant les habitudes mentales, les structures sociales et traditionnelles des pays du tiers-monde, la colonisation les a stérilisés, se font en Europe les adeptes de la pire néophilie, sacrifient tous les jours au mythe du " progrès " et invitent nos contemporains à rompre avec les " vieilleries " du passé.

D'un côté, on nous dit que les Indiens et les Esquimaux ne peuvent pas résister à l'agression que représente le contact avec la civilisation occidentale. De l'autre on affirme que le mélange des peuples et des cultures est, pour les Européens, chose excellente et facteur de progrès. Il faudrait donc savoir s'il y a deux poids et deux mesures, et si, pour citer Orwell, tous les peuples sont égaux sauf ceux qui sont plus égaux que les autres ! (...)

" Si l'on dénonce, à bon droit, les ethnocides des primitifs par les Européens, écrit Raymond Ruyer, il ne faut pas interdire aux Européens de préserver leurs propres ethnies ". De leur côté, les dirigeants des communautés juives ne cessent de répéter que deux périls les ont toujours guettés dans l'histoire : les pogroms et l'assimilation. Leur mise en garde vaut la peine d'être écoutée. Elle se nourrit d'une sagesse qui vient de loin. Réaffirmons donc le droit des peuples à être eux-mêmes, le droit qu'ont tous les peuples à tenter d'atteindre leur plénitude, contre tout universalisme et contre tous les racismes."

mercredi 26 août 2009

Y'a rien d'bon dans l'cochon.

Le bloc identitaire, parti plutôt anonyme, s'est cependant rendu assez célèbre pour une action: les fameuses "soupes au cochon".

C'est une action sur laquelle je me suis longtemps questionnée. Je n'ai jamais douté que sa condamnation judiciaire était injuste: quand des gens servent gratuitement à manger aux nécessiteux, il y a sûrement mieux à faire que de les interdire à cause de leur menu, et de faire en sorte que pour une minorité qui soi-disant ne pouvait pas y manger, plus personne ne le puisse...

Mais je m'interrogeais quand même sur la moralité de ces bouts de lard. Est-ce que la rue et la faim étaient vraiment le bon terrain pour faire de la politique et choquer? Voilà l'idée mal formulée qui me flottait dans la tête.

Mais est-ce que nous ne savons pas tous qu'il y a un grand nombre de musulmans qui ne suivent pas toutes les consignes religieuses, par exemple celles concernant l'alcool ou le sexe hors-mariage, quand elles ne les arrangent pas?

Et on veut nous faire croire qu'en revanche, ils se laisseraient mourir de faim plutôt que de toucher à du cochon? Il faudrait indéniablement être complètement fanatique pour en arriver là. Ne trouverions-nous pas grotesque un sdf catholique qui mourrait de faim un vendredi plutôt que d'avaler de la viande?

D'ailleurs, amis aux Belles Âmes, ne vous en faites pas: bien que je ne sois pas une grande lectrice du Coran, je crois savoir qu'il autorise les musulmans à enfreindre un interdit alimentaire si ils n'ont pas le choix. Il me semble que vivre dans la rue avec l'estomac dans les talons correspond assez bien.


Si demain une religion s'importe chez nous depuis les fin fonds du Trèloinistan, qui interdit formellement à ses fidèles la consommation de tout légume sous peine de brûler dans les flammes éternelles ou autre joyeuseté, est-ce que nous demanderons à tous les restos du coeur et autres soupes populaires d'en tenir compte dans leur recettes? Et à ce rythme là, combien de soupes seront encore servies dans dix ans? M'est avis que les bénévoles excedés se seront suicidés en se jetant dans leurs marmites depuis longtemps.

Last straw on the camel's back

L'idiome the straw that broke the camel's back (la brindille qui brisa le dos du chameau) est dérivé d'un proverbe arabe dans lequel un chameau portant des chaussures est chargé jusqu'à ce qu'il ne puisse plus avancer. C'est une référence à tout processus qui aboutit à une conséquence dramatique (un dos brisé) par suite d'additions qui semblent sans conséquences (une seule brindille). Cela donne aussi l'expression "the last/final straw", utilisée à propos du dernier épisode d'une liste d'événements inacceptables.



J'étais l'enfant parfait de la tolérance et de l'anti-racisme. Elevée à gauche, avec un oncle Antillais et un cousin métis, dès le berceau. Amie avec une noire à la maternelle, la défendant contre le racisme dont je découvrais avec stupéfaction l'existence. Emmerdée par un Abdel en primaire, menacée par une Houria au lycée (je donnais « une mauvaise image des filles » - maintenant je sais ce qu'elle entendait par là), mais complètement incapable de réaliser que leurs noms n'étaient pas français. Ca ne me venait même pas à l'esprit.


Et bien sûr, enfant puis adolescente, je savais bien que les races n'existent pas, que les « jeunes des banlieues » sont violents car exclus et mal lotis, et qu'il ne faut pas généraliser. Je savais que dans quelques siècles, « toute la planète serait métissée ». Je savais que à cause du vieillissement en France, il faudrait faire bosser les vieux, relancer les naissances, et faire entrer des immigrés. Je savais que Le Pen, c'était Hitler. Tout cela n'était pas des avis, c'était des faits.


Je ne cite que ça, mais je pourrais continuer.


La première brindille sur mon dos, c'était l'anti-racisme en lui même. A force de marteler que le racisme se cache partout, que nous avons tous des préjugés racistes, moi qui n'avais rien à me reprocher, j'ai fini par me sentir bizarrement coupable, me surveillant moi-même. Moi qui n'avais jamais eu la moindre réaction face à la couleur de peau des gens, moi qui le remarquais même pas, je me suis soudain mise à y prêter attention et à avoir une réaction: une nervosité maladive... à l'idée de l'avoir remarqué et de devoir surtout ne pas réagir différemment. Ce qui me prouve a posteriori combien cette doctrine est une névrose.


Je m'étais mise à développer un malaise à cause de ce martèlement, et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas, non plus, l'idée de devoir adhérer à la discrimination positive, à l'acceptation de l'Islam, ou militer pour les sans-papiers. Et puis je savais très bien, même pendant que je manifestais héroïquement en 2002, que je n'étais pas une enfant d'immigrés, même pas de la 3e, ni de la 5e, rien. Mais sur certains points, le courant général m'emportait malgré tout, et en particulier sur la tolérance vis à vis de l'islam en France.


(J'ouvre la parenthèse pour noter que c'est ce qui rend d'autant plus savoureuses les accusations « d'islamophobie primaire » – je devrais inventer la notion d'islamophobie secondaire. On nous répète que c'est une « peur » qui vient de « l'ignorance » et de « l'incompréhension ». La bonne blague: seules mon ignorance et mon incompréhension de l'islam me faisaient dire que « c'est juste une religion comme les autres ». Chaque discussion avec des musulmans ne fait qu'ouvrir davantage mes yeux sur notre irréconciliable différence. Comment appeler une phobie qui naît et grandit au contact de quelque chose? Une allergie peut être?)



La vraie deuxième brindille, c'était quelque chose qui semble n'avoir aucun rapport – l'exposé de Jacques Pauwels sur le rôle des grands capitalistes américains lors de la seconde guerre mondiale. Ce jour là, je ne trouve pas d'autres mots, j'ai eu le coeur brisé. C'est normal, j'avais été trahie par quelqu'un en qui j'avais confiance: mes parents, mes profs, mes magazines, tout le monde. Non, décidemment, cette histoire n'a rien à voir, et pourtant, c'est elle qui m'a apprise que les choses les plus simples en lesquelles je croyais pouvaient être des mensonges.


Alors, j'ai été plus attentive à ce qu'on me disait, et j'ai un peu appris à remettre en cause des faits établis.


La troisième brindille, c'était le post sur le blog de Hank donnant un résumé de sa pensée sur l'immigration. Résumé intelligent auquel j'adhère entièrement. Et, même si on n'était pas d'accord avec le fond, c'était un texte sans aucune haine, sans aucun mépris. Et un des tous premiers commentaires le traitait de nazi. De nazi.

Alors j'ai compris que ce genre d'insultes et d'accusations ne valaient rien; un cache-sexe, un cache-misère minable.


(Je cite pour les archives:

R.A.S Poutine, 26 mars 2009:

"Waw,
Ca pourrait n'être que de la xénophobie...

Mais c'est construit avec une démarche pseudo-scientifique et des euphémismes, des jolis mots...
Donc malheureusement, c'est du racisme, assez intellectualisé.
Et comme ça fait une dénonciation de la gauche méprisée à mort comme complice de la droite, que ça déverse une haine mal contenue, et que ça fait la critique du capitalisme comme cautionné par les immigrés tout en appelant le peuple à se relever ensemble pour survivre, en vertu de racines et d'une culture propre, plus dignes que les autres...

Eh bien, c'est ni plus ni moins que du national-socialisme...
Mais comme c'est un peu long à prononcer, on dit nazisme, ça fait plus joli...")



Mais pendant ce temps, je me disais: "oui, ok, les gens laissent faire, ils croient bien d'être tolérants et ouverts et modérés, mais un jour, quelque chose leur fera ouvrir les yeux et ils diront non tout net".


Et puis j'ai appris que dans une affaire conjuguale, un juge allemand avait rendu un certain verdict en arguant que les musulmans ont une conception du viol différente de la nôtre et nous devons en tenir compte. A lire ici également.


C'était la quatrième brindille pour moi: certaines personnes ne diront jamais non. Et la grande majorité des gens ne dira pas non à temps.


Depuis ce jour-là, un nombre affolant d'anecdotes et de décisions de justice hallucinantes me le confirment. Policières anglaises habillées en burqa, voile offert à des petites écolières non-musulmanes « pour leur protection », musulman condamné à 13 mois avec sursis pour avoir tenté de brûler vive sa compagne qui avait cuisiné du porc, tribunaux islamiques en Grande-Bretagne, intellectuels expliquant que la reconquista est « une période de rejet de l'autre », Obama proclamant dans un discours officiel (Le Caire) que le monde musulman a engendré la Renaissance européenne – le sidérant cortège s'emballe.


La plupart des faits qui me font hurler se déroulent dans d'autres pays que la France, qui malgré sa misère est moins dhimmique que la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne ou l'Angleterre pour ne citer qu'eux. Les français, eux, se contentent d'annôner que ce ne sont que des faits divers - comme si la vie et la réalité n'étaient pas une permanente succession de faits divers.


Pendant ce temps, au gré des anecdotes et des théories de plus grande ampleur, j'ai poursuivi mon bonhomme de chemin. J'ai enfin appris un appeler un chat un chat, et à reconnaître que quand ma super coloc et moi nous nous faisons emmerder, c'est toujours par les mêmes. Mes yeux se sont mis à marcher, et ma tête aussi: la globalisation, le métissage, la diversité, la différence, l'universalisme... autant de notions qui pour moi ont pris un sens (ou perdu leur vernis). Et mes connaissances « théologiques » évoluaient (d'où mon « islamophobie secondaire » dont je parlais plus haut).


Ca n'a pas été une paille, mais comment ne pas le souligner? J'ai appris que la France, compte tenu des chiffres de l'immigration et de la démographie, serait à majorité musulmane d'ici la moitié du siècle. (Elle, et de nombreux pays européens.) Alors j'ai cessé de penser en termes « d'intégrisme religieux», et j'ai pensé en termes de culture et de civilisation.


[Ces chiffres sont, on le comprend étant donné leur caractère explosif, extrèmement difficiles à trouver. Voici quelques liens: sur la France, un livre. Sur l'Europe en général, idem ici (avec une savoureuse - mais tristement classique - citation: "Les démographes craignent pour leur part une instrumentalisation politique de telles données."). Sur un site juif anglophone. ("In Stockholm, Muslim teenagers can be seen wearing a T-shirt that says "2030 — then we take over."). Un article du Figaro sur l'avenir de Bruxelles (je vous conseille la dernière phrase); cette info est aussi relayée sur des sites musulmans ou discutée sur Yahoo! (avec, là encore, une savoureuse "meilleure réponse choisie par les votants" qui n'étonnera personne familier de la doctrine islamique). Un article sur les enfants à Londres.

Et pourquoi ne pas écouter les musulmans eux-mêmes en débattre, sur le forum le plus fréquenté par la oumma francophone?

Et, parce que beaucoup pensent à l'émigration comme solution, je citerai le chef Sitting Bull: "I am not going. Do with me what you like. I am not going. Come on! Come on! Take action! Let's go!"]


A ce stade, je lisais quotidiennement Desouche et je feuilletais d'autres blogs de la « réacosphère ». J'en déteste certains. J'en réfute d'autres. J'ai, maintenant, une vraie connaissance de ce qu'il y a de plus bas et de plus détestable dans les gens qui partagent ces idées. Oui, mais voilà, quoi que je fasse, et sans que personne (pas même moi) ne puisse m'en empêcher, je suis passée dans leur camp. Ce camp, vague, carrément non-existant dit Hank dans un article très intelligent, et que je ne peux pas vraiment définir: Réac? Pas moi, pas vraiment. Extrème-droite? N'explique pas grand-chose. En butte au politiquement correct? Sans doute, mais tout le monde croit l'être.


Je me suis mise en portafaux. Certaines choses que je suis (bisexuelle) ou que je pense être (féministe) entrent en conflit brut avec « ce camp ». Et sont, pourtant, des raisons pour lesquelles je pense ce que je pense. Parce que les femmes et les homosexuels sont parmi les premiers menacés par le monde radieux qu'on nous prépare.

[Ici,"le nombre d'aggressions contre les lesbiennes a plus que doublé en 1 an", où vous noterez le délicieux pluriel à "des religions", ou encore une vidéo en anglais.

Sur bivouac-id, les viols à Oslo, Norvège. Ici, à partir du 5e paragraphe, les chiffres sur les viols collectifs au Danemark. Heureusement, en France nous n'avons pas de statistiques ethniques, qui ne pourraient que mesurer des choses qui n'existent pas, n'est-ce pas.)

Allons plus loin, pour voir comment vivent les femmes en Algérie? ou en Egypte? Ou les musulmanes en Angleterre?)


Et j'en arrive à ma dernière brindille. Celle qui a brisé le dos du fameux chameau, et le mien.


Ma petite soeur, une blondinette toute joyeuse, revient après s'être baladée en ville, avec une jupe mi-cuisse et des chaussures "gothiques". Et, me racontant son après-midi, elle me dit entre autres: « Comme à chaque fois que je croise des arabes, ils m'ont regardée méchamment en disant un truc dans leur langue ». Comme. A. Chaque. Fois. Complètement blasée. Habituée. Même un peu amusée. Et en danger.


Et je le dis à ma mère, ma mère qui est (que je croyais être?) intelligente, courageuse, féministe. Et elle me répond: « Faut voir comment elle s'habille... ».


Je savais déjà qu'il allait falloir se battre durement pour le monde dans lequel nos enfants vivront. Ce jour-là, j'ai compris qu'il allait falloir se battre seuls. Nos parents ne nous aideront pas. Les soixante-huitards ne feront rien. Certes, ils verront avec une inquiétude de vieux laïcs se multiplier les voiles intégraux et les prières, fesses en l'air, en pleine rue, mais ils laisseront leurs descendants devenir des dhimmis plutôt que de pactiser avec des « thèses nauséabondes ».


Après cette brindille-là, je me suis ebrouée les épaules pour en faire tomber ce poids qui gênait mes mouvements, et j'ai dit adieu aux dernières traces de culpabilité.


Je ne veux pas que mon peuple disparaisse. Je ne veux pas mettre au monde des esclaves. C'est toute la profession de foi dont j'ai besoin.