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lundi 12 octobre 2009

Comment je me suis convertie au foot.

Je n'ai jamais aimé le foot, ou plutôt sa surmédiatisation. Du coup, comme je suis un peu têtue, j'ai toujours eu pour principe d'en savoir le moins possible sur l'état des matchs et autres coupes du monde. Du temps où j'étais au lycée, cette ignorance bénie était souvent rompue par les discussions de mes camarades dans les couloirs ; mais cinq ans ont passé et hier elle l'a été par un concert de klaxon dans la rue... Je me suis penchée à la fenête pour assister au passage en trombe d'une douzaine de voitures, pleines d'hommes debout à moitié sortis par les vitres qui faisaient flotter des drapeaux algériens parfois énormes. Le pire est que ça ne m'a même pas surprise.

Et encore, chez moi ces patriotes sont visiblement de douces créatures, puisqu'ils se contentent de s'exposer à un sacré carambolage, alors que ceux de Marseille...

Je pense donc que je vais commencer à me tenir au courant des actualités footballistiques, histoire de ne pas être prévenue, dans cinq ans, par un incendie improvisé.

2 commentaires:

  1. Décidément, le foot me sort par les yeux...

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  2. Il semblerait que, de mon côté de la frontière, des individus aient été vus célébrer en voiture la qualification de l'équipe helvète pour une prochaine partouze mondialbaballistique. Arborant le drapeau national ? Vous n'y êtes pas : il s'agissait de l'emblême sud-africain, pays n'ayant pas participé au match mais promis à l'hébergement de ladite partouze. La logique footeuse, décidément, est trop complexe pour ma tronche.

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