Pour toutes questions, félicitations, menaces de poursuites judiciaires : clarissalarate a gmail point com

jeudi 24 septembre 2009

Les indigènes de la république, suite.

Je disais il n'y a pas longtemps que je ne savais pas pourquoi Houria Bouteldja s'énervait contre Mme Badinter. J'ai un indice aujourd'hui, sur le même site, où Alain Gresh écrit:

"Je ne reviendrai pas longuement sur les déclarations de Mme Badinter, mais un principe sous-tend son intervention : « ils », les musulmans, doivent se conformer aux lois du pays dans lequel ils s’installent."

Comment ose-t-elle.

"
Le seul problème c’est qu’ils ne s’installent pas, « ils » sont là, ils sont français et "ils" vont rester et faire la France."

Là encore, on est assez d'accord! Décidemment ce site est une mine d'or. A un détail près: j'aurais écrit "ils vont rester et se faire la France", mais que voulez-vous, je suis un peu vulgaire.


vendredi 18 septembre 2009

Diskriminasion japel la ald

Brisby: Apéro chez Machin ce soir, fromage, charcuterie, vin, tu en dis quoi?

Clarissa: J'appelle la Halde.



Petit extrait d'une discussion avec mon amie Brisby, que j'espère vous présenter bientôt.

La Halde et ses joyeux compagnons (le Mrap en particulier est un vrai plaisir) ont joué un rôle non négligeable dans mon processus de déstupidisation, ce dont je les remercie vivement. Mais, ais-je réalisé aujourd'hui, nous les réacs avons un avantage: nous ne croyons pas à la Halde, nous n'y avons jamais cru (ou juste assez longtemps pour aller sur leur site).

En revanche, des gens y croient, qui se retrouvent parfois dans des situations dramatiques. Et alors, si cette entité bienveillante les déçoit en n'entendant pas leurs prières, que leur reste-t-il ?

Ce soir, j'aimerais que vous trouviez dans vos coeurs froids et rabougris un peu de bonté pour Eric, qui pleure sa déception sur un site de témoignages.

Ainsi, Eric nous confie que:

je pense reellement que la Halde c’est du pipo. Pourtant Sarkosi en a parler dans son programe electoral, j’ai ecrit a l’elisé au president en leurs ecrivant que si je ferai parti de leurs monde ou serai le fils sarkozi, je n’ai pas eu de reponse ? voila dans la merde victime reste victime d’un monde cruelle et d’injustice, la verité blaise, tous corronpu. je me batteré jusq’au bout.

J'ai inspecté son message pour voir la raison de sa plainte car, si c'était pour une discrimination à l'embauche, j'aurais peut être pu lui en révéler la raison.

Mais non. Et plusieurs mois après, il est toujours sur le site. Il en profite pour réconforter Stacy, qui a été discriminée à cause de sa couleur de cheveux.

"Courrage. Et je te souhaite de trouver un bon boulot tout en etand blonde avec les yeux bleu."

Voyons voir... Blonde, les yeux bleus, se décrit comme ayant un physique avantageux, et 1: a pour prénom ou 2: choisit comme pseudo Stacy.

...Je me ferais pas trop de soucis pour elle à ta place, Eric.

Plus loin, un peu plus intéressant (et je suis sincère cette fois), le témoignage d'une dame noire mariée à un blanc qui, il faut l'avouer, est assez dérangeant. Car autant je suis une sale facho pro-Europe-aux-européens et co, autant je ne vois pas l'intérêt de lui refiler des haricots verts de la veille. Enfin, vous comprendrez si vous allez lire!

Et vous pourrez aussi noter qui, au juste, sont les enfants qui tapent son fils métis à l'école... Juste un indice: c'est pas des blancs, ni des noirs.

jeudi 17 septembre 2009

Houria, ma nouvelle copine.

Les lecteurs de Desouche auront trouvé sans mon aide, par l'intermédiaire de cette note, le récent pamphlet de Houria Bouteldja: ici sur son site.

Elle avait déjà fait fort avant, avec la petite vidéo où elle conseille d'éduquer les sous-chiens...

Ici donc, elle s'énerve contre Elisabeth Badinter, je ne sais pas trop pourquoi, mais on l'imagine très bien faire les cent pas en grinçant des dents avant de furieusement se jeter sur son clavier.

Je vais me permettre de citer ici la quasi-totalité du texte, pour que vous puissiez suivre le fil de son raisonnement.

Réflechissant à la manière adéquate de se venger de Badinter, elle en fait une allégorie de la France, et beugle ceci:


"Finalement, je me suis dit, quoi de pire pour elle que de la traiter de (sale) arabe ?

(...)

Observez-la bien.

Qu’est-ce qui se passe, pendant qu’avec ses fadélas et autres dounias, elle mène sa croisade contre la burqa ? Pendant qu’avec la complicité des médias elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour endiguer l’islam, comme jadis Truman, endigua le communisme ? Pendant qu’elle sermonne les musulmans, les sommant, du haut de son magister de la défense de l’identité nationale, d’aimer la France ou de la quitter ?

Hein, qu’est-ce qui se passe ?

Otez vos lunettes républicanistes. Regardez attentivement. Non, non, vous ne rêvez pas, elle s’afro-islamise !

(...)

Mais voyez comment la seule présence des indigènes sur le sol français, en 1 demi-siècle d’immigration maghrébine et sub-saharienne, transfigure toutes les Elisabeths qui peuplent ce pays ?

Tiens, rien que pendant ce mois de Ramadan : Le PSG et l’OM qui s’inquiètent de la baisse de tonus des joueurs musulmans qui comptent bien respecter le jeûne. Les enseignes Carrefour et Casino qui considèrent le mois du ramadan comme un enjeu commercial majeur. Les écoles, les collèges, les lycées fréquentés par des musulmans souvent obligés de s’adapter au rythme des jeûneurs.

Sans parler des lois spécifiques votées pour freiner notre ancrage, des ministères rien que pour nous. Peu à peu Elisabeth se métamorphose de l’intérieur. Bien sûr elle résiste. Son système immunitaire fonctionne à plein, parfois il s’emballe.

Ses armes ? Des mots. Des mots qui nous font la guerre. Des mots qui nous étiquettent, nous fichent, nous figent. Des mots pour nous étouffer, empêcher notre respiration : diversité, intégration, minorités visibles, black, beurs, islam modéré, territoires perdus de la république... Et pourtant, nous respirons et notre souffle, est ARABE, AFRICAIN, MUSULMAN. Il est BANLIEUSARD.

Comme on le lui a appris à l’école, Elisabeth est convaincue que la France est un creuset de l’intégration et, que celle-ci sachant intégrer, nous intègre aussi sûrement que M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir.

Elle a raison la bougresse. Le boa nous a ingurgités. Ceux qui, au moins une fois dans leur vie, ont eu honte de leurs parents, de leur accent, de leurs manières me comprendront.

Ceux qui n’aiment pas le manioc me comprendront. Ceux qui font la promotion du champagne halal me comprendront.

Mais, heureusement, l’inverse est vrai également. Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise : NOUS TRANSFORMONS LA FRANCE. En d’autres termes, elle aussi, S’INTEGRE à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité.

Cependant, il y a un cap que nous n’osons pas franchir : celui d’assumer cette situation comme un fait irrémédiable et d’avoir l’audace de revendiquer le droit de participer activement à l’avenir de ce pays et à la construction de son identité. Pire encore, nous n’osons pas aller à l’assaut du Pouvoir. Du moins prendre la part du pouvoir qui nous est due et rendre hommage à ceux qui nous ont appris que « exister, c’est exister politiquement ** ».

Pourtant ainsi, et ça n’est pas une mince affaire, nous obligerions Elisabeth à assumer sa part de nous-même. Une gageure.

Alors, chers sœurs et frères indigènes, tous ensemble, je compte jusqu’à 3...1, 2, 3

« Elisabeth, VA T’FAIRE INTEGRER !!! »"



Je trouve ça touchant jusqu'aux larmes, mais comment dire, un petit d'air de déjà vu m'assaille... La France s'islamise et s'africanise, les immigrés refusent de s'intégrer, ils disposent d'un fort poids démographique qui rend cette transformation irrémédiable... Plus une touche de haine contre la réthorique antiraciste habituelle et contre la vision républicaine de la situation... J'ai déjà entendu tout ça... Ah, ça y est, je sais! Ce sont ces sales fachos de l'extrème droite qui disent ça d'habitude!

Houria, c'est vraiment trop gentil. Vous auriez pu vous contenter de coller des affiches pour Le Pen, De Villiers ou je ne sais qui, mais non, vous aviez envie de faire plus pour leur cause. Quelle ardeur!

Depuis le temps que les immigrationistes saoulent les réacs en remplaçant "assimilation" par "intégration", il était temps qu'un(e) immigré(e) attache les deux termes ensemble pour mieux les foutre à la poubelle et les remplacer par "islamisation", devant les yeux de tous.

J'aimerais bien, Houria, vous inciter (pas vous obliger, non, je suis calme moi) à assumer la part de vous même qui est d'extrème droite.

Ainsi, frères et soeurs gaulois, tous ensemble, je compte jusqu'à 3 ; 1, 2, 3...

"Houria, avec nous, Houria, avec nous!"


--

Je me permet un ajout, vers une vidéo que, là encore beaucoup auront déjà vu. Je vais réfléchir sérieusement à refaire les "tags" de mes messages: il m'en faut un qui titre "ils s'enfoncent eux mêmes", tant c'est fréquent.



mercredi 16 septembre 2009

"On veut tout, on l'assume pas!"

Retour sur les bancs de la fac.


Vu sur une affiche du NPA, au sujet des homosexuels: "Nous voulons pouvoir choisir de ne pas nous marier".

Vu sur des autocollants anarchistes: "Des papiers pour tous, ou pas de papiers du tout!"

Vu sur un mur de mon université lors d'un blocage: "On veut rien, on prend tout!".


J'essaie d'imaginer ce qui se passe dans leur tête:


"-Le mariage/les papiers d'identité/l'argent/n'importe quoi, c'est un concept bourgeois, oppressif, fossilisé et pétainiste.
-Je suis un rebelle: je rejette ces concepts.
-Je suis un rebelle: j'aime les étrangers, les homos et les ouvriers.
-Donc je dois réclamer des droits pour eux.
-Donc je réclame ce que je rejette. Alors, je ... je... On n'a qu'à dire... que c'est logique parce que... Houlà, c'est fatiguant. Je suis un rebelle, je vais plutôt aller bloquer des cours pour libérer l'éducation."


Quant à "on veut rien, on prend tout", évidemment ce slogan ne contient pas une miette de vérité, et c'est bien pour ça que je le retranscris. Ils veulent tout, tout le temps, tout de suite. Et ils prennent? Des claques, parfois, mais pas assez. Des canettes dans les distributeurs qu'ils éventrent, aussi.

Car même s'ils ne trouvent pas grand chose à prendre, ils cassent beaucoup. Je suis étudiante depuis plusieurs années: j'en ai vu des mois de blocage. Je peux même comparer les années: 2006, c'était spectaculaire.

2006, c'était laisser derrière soit une salle d'anglais, et revenir pour retrouver une "cuisine autogerée", avec des légumes décrépis dans tous les coins.

En cette semaine de rentrée, je repense avec émotion à ces douces périodes de libération de la fac.

Toute cette rebellion enflammée contre l'état policier et sa violence, les règles, les lois, l'administration ; tout ce sincère engagement en faveur de la liberté... Qui s'exprimait en particulier à travers des menaces adressées aux profs qui continuaient tant bien que mal à donner quelques notes... A travers des appels à circuler dans les couloirs pour bien vérifier qu'aucun cours ne s'y déroulait (si un prof avait eu l'audace d'enfreindre l'interdiction, un numéro de téléphone était donné pour appeler des renforts)... A travers l'interdiction d'accèder à certaines parties des bâtiments... Il fallait ruser, y aller pendant les manifs: eh oui, je suis trop une rebelle, moi aussi.

Quant à ces sbires du système, les journalistes, ils se retrouvaient refoulés à l'entrée parce qu'ils n'avaient pas eu "l'autorisation de la commission des médias de la salle 24"... Quand leurs pneus n'étaient pas crevés.

Je me souviens de ces défenseurs de la démocratie pour qui tout vote devait se faire à mains levées. Pourquoi? Parce que les opposants au "bon choix" n'avaient pas envie de voter à mains levées... Ca avait le mérite d'être franc ; mais je ne crois pas qu'ils le réalisaient.

Je pourrais aussi parler de la ridicule manie de ces "étudiants en lutte" de féminiser tout mot qui avait le malheur de tomber sous leur stylo. Ainsi, "Venez tou-te-s à la manifestation" et autres "les gen-te-s sont tou-te-s éga-le-ux", m'ont régulièrement agressé la rétine. Ils n'écrivaient plus "ils" ou "elles", mais "illes". Astucieux! Finalement, je suis tombée sur des perles comme celle-ci: "Parce qu'aucun-e individu-e n'a de droit sur la liberté d'un-e autre".

Comment oublier ma tendresse infinie pour leurs tentatives d'autogestion, de partage, etc, qui finissaient inévitablement par: "Qui a volé la Cafetière Collective De La Solidarité Fleurie?!" ? J'éprouvais aussi beaucoup de pitié pour ceux qui essayaient de convaincre leurs petits camarades que l'autogestion, ça veut parfois dire retrousser ses manches et nettoyer les chiottes: les notes qu'ils laissaient dans les couloirs étaient totalement ignorées, et parfois, raturées. Je me souviens que certains avaient promis que tout serait remis en l'état avant la reprise des cours: les pauvres naïfs. Ils avaient maladroitement tenté de repeindre un bout de mur. C'était atrocement mal fait, et une petite main avait aussitôt écrit par dessus un "Soyée solidaires!" enthousiaste.

De grands souvenirs, que les moins de trois ans ne peuvent pas connaître.

J'espère que cette année, si je perd deux mois de cours, ce sera par la faute d'une bonne vieille épidémie de grippe, et pas d'une épidémie de connerie.

Qui a envie d'un moment de chaleur avec Mme Royal?

Vous vous êtes senti concerné par le titre? Moi aussi! Surtout qu'il fait frisquet aujourd'hui. C'est ici.


Bienvenue à la Fête de la Fraternité

pour un moment de chaleur et de convivialité avec

Ségolène Royal




(...)


Prises de parole sur la fraternité

15h00-17h00


Avec,

- Ariane Mnouchkine, metteure en scène, fondatrice du Théâtre du Soleil : «Fraternité, culture et vivre ensemble»

- Marie-Monique Robin, journaliste, auteure et réalisatrice du Monde selon Monsanto : «Destruction de l'environnement et destruction de la fraternité»

- Daniel Maximin, poète, écrivain : «Les fractures de la fraternité»

- Jacques Attali, économiste, écrivain : «La crise financière symptôme d'égoïsme exacerbé».

mardi 15 septembre 2009

Aller-retour.

Aujourd'hui, j'ai un court trajet en train à effectuer. A la gare, je suis accueillie par des pubs énormes, tombant du plafond. Un bébé métis nommé « Clio » m'adresse un grand sourire édenté. A côté, en commentaire: « Baby boom ». Overdose de symboles. Je préfère ouvrir L'essence du politique, même si ce pavé est assez peu pratique à manier quand on n'est pas confortablement installé.

Finalement je monte à ma place. Comme à chaque fois, je me promet de mettre le trajet à profit pour lire, et à la place je regarde le paysage. Nous sommes dans la campagne, le ciel est encore bleu, la lumière du crépuscule très douce.

Le train traverse de nombreux villages ; à un moment, mon regard aperçoit un homme sur le trottoir, habillé en casquette-jogging. Il est assis en tailleur sur le sol, mains dans le dos, attachées derrière un panneau de signalisation.

Cette vision hallucinante se grave dans mon esprit, mais elle ne dure en réalité qu'une seconde et le paysage continue à défiler. Bouche bée, je regarde autour de moi, mais personne d'autre ne semble l'avoir vu. Je me dis qu'il faudrait prévenir quelqu'un – mais qui? Je ne connais même pas le nom de cet endroit.

Je renonce donc à intervenir, et je reprend mon livre. Regarder le paysage est une activité moins paisible que je ne croyais.

Le lendemain, trajet dans le sens inverse. Dans le tram, à ma droite, un type (plus blanc que blanc) avec une pathétique petite barbe blonde, un bonnet sur la tête, un sweat « truand 2 la galère ». A ma gauche, deux vieux arabes habillés en costards européens le regardent d'un air blasé.

A dix heures du soir, je sors avec une amie en quête de nourriture grasse et toute préparée. Nous croisons une bande de trois, comment les appeler? Des néo-nazis suédois, bien sûr, qui viennent à nous coller de très près pour nous adresser quelques amabilités. Sur le coup, l'adrénaline me met en colère, c'est vingt mètres plus loin que la trouille arrive. Je m'en veux d'avoir « répondu » ; et puis je m'en veux de m'en vouloir.

Enfin chez moi, je (mal)bouffe devant une série de SF américaine, mais c'est bien mérité. Mon plan de carrière: n'importe quoi qui me permette de ne jamais franchir le pas de ma porte.

dimanche 13 septembre 2009

Amusons nous avec un philosophe.

Cette petite note a pour seul but de vous faire partager une vidéo qui a selon moi le même effet qu'une tablette d'antidépresseurs.



Pour ce qui est du contenu, pour comprendre à quel point il me réjouit, il faut savoir que j'ai appris très tôt dans mes études que ne mérite le nom de "philosophe" que quelqu'un qui apporte des idées nouvelles, voire qui construit un système de pensée original. Les autres sont des professeurs de philosophie, des penseurs si vous voulez, mais pas des philosophes.

Or, Rémi Brague, un des esprits les plus brillants de notre temps, qui a un CV long comme cinq bras, veut être appelé "professeur de philosophie". Vous pourrez l'entendre ici, dans un extrait audio que d'ailleurs je recommande aussi vivement.

Et voilà Luc Ferry qui survient, qui lui se fait qualifier de philosophe.

Et qui se prend une volée magistrale.

Cela fait du bien, de voir que ce genre de scènes peuvent se produire.

vendredi 11 septembre 2009

La solution pour sauver la France,

Tribune libre de Rominet.


On a tous rêvé un jour de composer son gouvernement idéal.

Enfin pas moi, en fait, du moins pas avant aujourd'hui. C'est donc l'objet de cet article.


Premier Ministre : Antoine Waechter


Ministère de l'Agriculture : Michèle Salmona

Ministère du Patrimoine Culturel : Alain Finkielkraut

Ministère de l'Économie et de l'Industrie : Yves Cochet

Ministère de l'Éducation Nationale : Anne-Marie Le Pourhiet

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche : Rémi Brague

Ministère de la Justice : Marine Le Pen

Ministère de l'Intérieur : Nicolas Dupont-Aignan

Ministère du Budget : Philippe Séguin

Ministère des Affaires Étrangères : Paul-Marie Coûteaux

Ministère de la Défense : Jean-Pierre Chevènement

Ministère de la Jeunesse et des Sports : Pierre Vial

Ministère de l'Information : Elisabeth Lévy


Et comme Président ? allez-vous me dire.

Eh bien Gandalf, cela va de soi. Il utilisera la magie pour que tous ces gens acceptent de bosser ensemble.

(J'avais proposé le poste au petit Harry Potter, mais il a trop peur de se retrouver face à Conh-Bendit lors du débat télévisé d'entre deux tours. Bref.) Donc, si vous voulez sauver le pays, vous savez ce qu'il vous reste à faire... tous-ensemble-tous-ensemble :


GANDALF 2012 !!!

mardi 1 septembre 2009

La tectonique des plaques

Beaucoup de gens parlent du "choc des civilisations", souvent en disant que c'est une odieuse théorie de l'extrème-droite, vous savez, un concept "nauséabond".

J'y pensais cet après midi ; et j'espère, j'espère de toutes mes forces, non par enthousiasme mais par désespoir, que ce choc ira en s'intensifiant. J'espère que le club des musulmans qui aiment s'attacher des bombes à la ceinture et les patriotes américains qui pensent que Dieu leur parle s'agiteront tellement que le choc deviendra une explosion.

Détrompez moi, mais je crois que c'est notre seule chance de survivre. Que se passera-t-il sinon?

Les occidentaux, épuisés par leur civilisation vacillante, se réfugieront dans les jupes de l'Islam en croyant y trouver une spiritualité et un centre d'équilibre qui leur fait défaut depuis bien longtemps. Les musulmans chemineront en sens inverse: sans pour autant renoncer à leur religion, ils se gaveront de voitures clinquantes, de sucre, de shopping, etc.

Quels en sont les signes les plus frappants?

L'élection de Barack Hussein Obama bien sûr, le messie noir (métis) venu sauver l'Amérique. Il paraît qu'il descend dans l'estime de son peuple, cela devait bien arriver, mais est-ce que cela l'empêchera de lécher avec entrain les bottes du monde arabe pour se prémunir contre la Chine et le communisme? Sans doute pas. Enfin, Obama n'est pas là par hasard: il a été élu par beaucoup de blancs qui croyaient qu'il serait le début d'un nouveau monde, qu'il scellerait, entre autres, la fin des conflits avec les musulmans, la fin du racisme... Il est le début d'autre chose, nous sommes d'accord sur ce point, mais les américains risquent d'être surpris en découvrant de quoi ils 'agit.

Les autres signes sont plus quotidiens, moins scintillants... Il suffit de teindre l'oreille pour vérifier ce que je suggérais sur les européens: on crache sur le pape, mais on se délecte du ramadan ; on se proclame laïc ou athée, mais on veut voir en l'Islam un adversaire du matérialisme. Et nos compatriotes musulmans issus de l'immigration? Qu'ils se considèrent comme français ou qu'ils "nik la france", est-ce qu'ils semblent majoritairement refractaires à l'attrait de l'argent et du confort?

Enfin, est-ce que les rois du pétrole arabes ont l'air inadaptés à la loi du marché? Est-ce que nos capitalistes ne nous prouvent pas qu'ils s'adapteront toujours à la clientèle (ou qu'ils l'adapteront à eux), peu importe de qui elle est composée?

Je ne suis pas sûre que le choc des civilisations se terminera dans le sang. J'ai bien peur qu'on ne se mette tous d'accord en allant manger hallal au mac do.


(L'image date de "l'affaire des caricatures".)