Pour toutes questions, félicitations, menaces de poursuites judiciaires : clarissalarate a gmail point com

dimanche 31 janvier 2010

Je proteste, je m'indigne.

Le MRAP, mon meilleur ami, est bien cruel avec moi. Aucune toute petite mention dans son rapport 2009 sur le racisme sur internet, et cela malgré mes propos puants et mes liens odieux. C'est vraiment trop injuste...

Je ne vois qu'une seule explication possible au fait que mon œuvre ne soit pas référencée par leurs soins. Ils sont homophobes.

lundi 11 janvier 2010

Est-ce que les statues des païens parlaient ?

"Le témoignage de ceux qui croyent une chose déja établie, n'a point de force pour l'appuyer, mais le témoignage de ceux qui ne la croyent pas, a de la force pour la détruire. Ceux qui croyent, peuvent n'estre pas instruits des raisons de ne point croire, mais il ne se peut guere que ceux qui ne croyent point, ne soient pas instruits des raisons de croire.

C'est tout le contraire quand la chose s'établit ; le témoignage de ceux qui la croyent, est de soi-mesme plus fort que le témoignage de ceux qui ne la croyent point ; car naturellement ceux qui la croyent, doivent l'avoir examinée ; et ceux qui ne la croyent point, peuvent ne l'avoir pas fait.

Je ne veux pas dire que dans l'un ny dans l'autre cas, l'autorité de ceux qui croyent, ou ne croyent point, soit de décision, je veux dire seulement que si on n'a point d'égard aux raisons sur lesquelles les deux partis se fondent, l'autorité des uns est tantost plus recevable, et tantost celle des autres. Cela vient en general, de ce que pour quitter une opinion commune, ou pour en recevoir une nouvelle, il faut faire quelque usage de sa raison, bon ou mauvais, mais il n'est point besoin d'en faire aucun pour rejetter une opinion nouvelle, ou pour en prendre une qui est commune. Il faut des forces pour resister au torrent, mais il n'en faut point pour le suivre."

Fontenelle, Histoire des oracles.

jeudi 7 janvier 2010

Le fossé se creuse...

Vardon a été condamné par la "justice".

Ma mère m'a fait un chèque à joindre au mien.

Mon père a traité les identitaires de fachos répugnants.

Bien sûr. Les fachos ce ne sont pas les gens qui crachent sur ta fille quand ils la croisent dans la rue parce qu'elle est blanche et blonde et jolie... Les fachos ce sont ceux qui écrivent des tracts sur le sujet.

Je sens que les temps à venir vont être amusants.

lundi 4 janvier 2010

De la métissophilie, mais surtout de ses contradicteurs.

Cela fait un moment que j'ai délaissé ce blog, et je crains que ça ne s'arrange guère dans les mois à venir. Mais je passe tout de même, pour vous souhaiter à tous une bonne année 2010. Santé, vin, saucisson, etc.

J'ajoute en cadeau (si, c'est un cadeau!) un texte, même si c'est du réchauffé : il s'agit du contenu à peine modifié d'un email que j'avais envoyé à Brisby, il y a de cela quelques mois. A l'origine de ce mail, une crise de colère de Brisby qui avait lu - la pauvre - les commentaires postés sur desouche au sujet de la chanson "elle sort qu'avec des blacks". Voilà, donc, ma réponse :


Moi non plus, je ne supporte pas cette mentalité de "toutes les filles qui ont couché avec un noir, on les enverra en Afrique avec eux QUAND ON AURA LE POUVOOOOIR". On sent bien la frustration sexuelle derrière. On pourrait leur faire remarquer qu'apparaître comme aigri, frustré, revanchard et complètement mis en danger dans sa virilité n'est pas le meilleur moyen d'inverser cette tendance qu'ont ces filles à aller vers les noirs, mais ce serait de l'acharnement thérapeutique.

Et évidemment les "divers" le savent et se gargarisent de "sale raciste, reste tout seul et fermé sur toi même pendant que je me tape des blanches". (Oui, je l'ai lu.)

Donc d'un côté, "ouvrez vous à la tolérance comme moi j'ouvre les cuisses de vos copines", et de l'autre, "ouiiin, mes femelles! Sale pute, tu me paieras d'avoir préféré Mamadou en ce tragique janvier 2004!". Tout cela est charmant.

C'est une chose quand il s'agit des métissophiles... après tout, on pourrait se dire qu'elles l'ont choisi, qu'elles voient elles même cette vie sexuelle comme un grand acte de défi au racisme; donc elles ne seraient peut être pas surprises de découvrir que oui, effectivement, ça marche, ça rend les "racistes" fous de rage.

Mais c'est beaucoup plus grave quand il s'agit de victimes de viol. Ouais, même une fille de 15 ans qui se fait choper par toute une bande dans la cave peut avoir droit, en guise de compassion, à "elle avait sûrement couché avec l'un d'entre eux, elle le méritait." Et souvent d'ailleurs c'est vrai, on sait bien qu'une des méthodes habituelles dans ce genre de pratiques, c'est qu'une fille accepte de sortir avec un garçon, et puisqu'elle couche, il considère qu'il peut la partager avec tous les copains, ou même la prostituer.

Tout ça pour dire que les machistes bien de chez nous ou les muzz ont sur ce point le même schéma mental. Et c'est encore plus grave de la part des français qui seraient censés faire preuve de pitié envers "leurs Soeurs", comme ils le disent si bellement : mais non, ils n'ont de soeurs que celles qui se sont gardées pures pour un blond aux yeux bleus et qui ont "bien voté".

Je lisais dans le livre Riposte Laïque (avant de le laisser tomber) une analyse des liens entre le FN et l'Islam. L'analyse n'était pas parfaite mais je n'en nie pas le point central: beaucoup de frontistes et autres excités se réjouissent que, au moins, les musulmans viennent remettre les femmes/athées/etc à leur place.

D'ailleurs, qui en France, de nos jours, fait des tags avec des signes nazis? Deux types de personnes: soit des skinheads... Soit des musulmans. Petit indice: quand c'est sur une mosquée, c'est pas des musulmans. (Je crois.) Ailleurs, les paris sont ouverts.

Mais c'est comme ça, il y a des connards partout. Je viens de dire que j'ai laissé tomber le livre de riposte laïque, écrit en majorité par des femmes de gauche. Dans ce livre, certains travers de fdesouche étaient complètement absents, évidemment... mais d'autres les remplaçaient.

On ne peut pas faire grand chose d'autre qu'avoir notre voix à nous, en attendant que quelqu'un nous dise quelles sont nos propres fautes.