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jeudi 17 septembre 2009

Houria, ma nouvelle copine.

Les lecteurs de Desouche auront trouvé sans mon aide, par l'intermédiaire de cette note, le récent pamphlet de Houria Bouteldja: ici sur son site.

Elle avait déjà fait fort avant, avec la petite vidéo où elle conseille d'éduquer les sous-chiens...

Ici donc, elle s'énerve contre Elisabeth Badinter, je ne sais pas trop pourquoi, mais on l'imagine très bien faire les cent pas en grinçant des dents avant de furieusement se jeter sur son clavier.

Je vais me permettre de citer ici la quasi-totalité du texte, pour que vous puissiez suivre le fil de son raisonnement.

Réflechissant à la manière adéquate de se venger de Badinter, elle en fait une allégorie de la France, et beugle ceci:


"Finalement, je me suis dit, quoi de pire pour elle que de la traiter de (sale) arabe ?

(...)

Observez-la bien.

Qu’est-ce qui se passe, pendant qu’avec ses fadélas et autres dounias, elle mène sa croisade contre la burqa ? Pendant qu’avec la complicité des médias elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour endiguer l’islam, comme jadis Truman, endigua le communisme ? Pendant qu’elle sermonne les musulmans, les sommant, du haut de son magister de la défense de l’identité nationale, d’aimer la France ou de la quitter ?

Hein, qu’est-ce qui se passe ?

Otez vos lunettes républicanistes. Regardez attentivement. Non, non, vous ne rêvez pas, elle s’afro-islamise !

(...)

Mais voyez comment la seule présence des indigènes sur le sol français, en 1 demi-siècle d’immigration maghrébine et sub-saharienne, transfigure toutes les Elisabeths qui peuplent ce pays ?

Tiens, rien que pendant ce mois de Ramadan : Le PSG et l’OM qui s’inquiètent de la baisse de tonus des joueurs musulmans qui comptent bien respecter le jeûne. Les enseignes Carrefour et Casino qui considèrent le mois du ramadan comme un enjeu commercial majeur. Les écoles, les collèges, les lycées fréquentés par des musulmans souvent obligés de s’adapter au rythme des jeûneurs.

Sans parler des lois spécifiques votées pour freiner notre ancrage, des ministères rien que pour nous. Peu à peu Elisabeth se métamorphose de l’intérieur. Bien sûr elle résiste. Son système immunitaire fonctionne à plein, parfois il s’emballe.

Ses armes ? Des mots. Des mots qui nous font la guerre. Des mots qui nous étiquettent, nous fichent, nous figent. Des mots pour nous étouffer, empêcher notre respiration : diversité, intégration, minorités visibles, black, beurs, islam modéré, territoires perdus de la république... Et pourtant, nous respirons et notre souffle, est ARABE, AFRICAIN, MUSULMAN. Il est BANLIEUSARD.

Comme on le lui a appris à l’école, Elisabeth est convaincue que la France est un creuset de l’intégration et, que celle-ci sachant intégrer, nous intègre aussi sûrement que M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir.

Elle a raison la bougresse. Le boa nous a ingurgités. Ceux qui, au moins une fois dans leur vie, ont eu honte de leurs parents, de leur accent, de leurs manières me comprendront.

Ceux qui n’aiment pas le manioc me comprendront. Ceux qui font la promotion du champagne halal me comprendront.

Mais, heureusement, l’inverse est vrai également. Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise : NOUS TRANSFORMONS LA FRANCE. En d’autres termes, elle aussi, S’INTEGRE à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité.

Cependant, il y a un cap que nous n’osons pas franchir : celui d’assumer cette situation comme un fait irrémédiable et d’avoir l’audace de revendiquer le droit de participer activement à l’avenir de ce pays et à la construction de son identité. Pire encore, nous n’osons pas aller à l’assaut du Pouvoir. Du moins prendre la part du pouvoir qui nous est due et rendre hommage à ceux qui nous ont appris que « exister, c’est exister politiquement ** ».

Pourtant ainsi, et ça n’est pas une mince affaire, nous obligerions Elisabeth à assumer sa part de nous-même. Une gageure.

Alors, chers sœurs et frères indigènes, tous ensemble, je compte jusqu’à 3...1, 2, 3

« Elisabeth, VA T’FAIRE INTEGRER !!! »"



Je trouve ça touchant jusqu'aux larmes, mais comment dire, un petit d'air de déjà vu m'assaille... La France s'islamise et s'africanise, les immigrés refusent de s'intégrer, ils disposent d'un fort poids démographique qui rend cette transformation irrémédiable... Plus une touche de haine contre la réthorique antiraciste habituelle et contre la vision républicaine de la situation... J'ai déjà entendu tout ça... Ah, ça y est, je sais! Ce sont ces sales fachos de l'extrème droite qui disent ça d'habitude!

Houria, c'est vraiment trop gentil. Vous auriez pu vous contenter de coller des affiches pour Le Pen, De Villiers ou je ne sais qui, mais non, vous aviez envie de faire plus pour leur cause. Quelle ardeur!

Depuis le temps que les immigrationistes saoulent les réacs en remplaçant "assimilation" par "intégration", il était temps qu'un(e) immigré(e) attache les deux termes ensemble pour mieux les foutre à la poubelle et les remplacer par "islamisation", devant les yeux de tous.

J'aimerais bien, Houria, vous inciter (pas vous obliger, non, je suis calme moi) à assumer la part de vous même qui est d'extrème droite.

Ainsi, frères et soeurs gaulois, tous ensemble, je compte jusqu'à 3 ; 1, 2, 3...

"Houria, avec nous, Houria, avec nous!"


--

Je me permet un ajout, vers une vidéo que, là encore beaucoup auront déjà vu. Je vais réfléchir sérieusement à refaire les "tags" de mes messages: il m'en faut un qui titre "ils s'enfoncent eux mêmes", tant c'est fréquent.



8 commentaires:

  1. Joli retournement !
    En fait ça pose un terrible problème car l'énergie d'une Houria et sa certaine franchise sont en soit très positifs.
    Chacun dans sa tranchée, prêt à en découdre mais au milieu du champs de tir : des Elisabeth Badinter ! Tout ce merdier devient fichtrement compliqué.

    Il n'est pas impossible que vous même puissiez être amie avec Houria, plus sincèrement qu'avec des bobos de votre fac.

    Il y a des ennemis plus fiables que des amis...

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  2. Dans l'idée, ce n'est pas faux. Mais il faudrait un baillon sacrément solide, tout de même.

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  3. Physiquement elle est pas mal et puis c'est vrai qu'elle a de l'aplomb et une franchise ma foi bien agréable. Ce n'est pas elle qui est désagréable c'est la situation.

    Vous imaginez Le Pen ou même Sarkozy dire cela?
    Donnez-moi 200 Houria Bouteldja et je lève des milices en 10 jours.

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  4. «Pas mal»… ! cet air de pitbull typique des jeunes gens excités de sa communauté me donne pour ma part plus envie de taper que de sauter.

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  5. Disons, quand la vidéo est en pause.

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  6. J'ai mes perversions il faut croire; en tout cas j'ai toujours été bon public. Mais Stendhal explique bien que l'attrait physique est une chose très relative, pour un peu on peut aimer une femme couverte de pustule et l'aimer pour ses pustules. Enfin c'est Stendhal qui le dit, enfin Stendhal modifié par moi façon exagération marseillaise.

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  7. Elle est terriblement mal coiffée.

    Probablement le signe d'un scandaleux acte de discrimination de la part de la coiffeuse. J'appelle la HALDE.
    (Décidément, leur standard va exploser grâce à ton blog, Clarissa.)

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  8. ni chéchia, ni petits casquettes juives rondes - vivent les bretons !

    http://lhddt.wordpress.com/2010/05/30/la-bonne-taille-pour-une-syna-gog-pour-une-mosquee/

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