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mardi 23 novembre 2010

Immigration et consumérisme

Rominet (autrefois Félix le chat) a la vilaine manie de laisser des commentaires largement assez longs et intéressants pour mériter d'être des notes de blogs... Avec son accord, je récupère donc celui-ci pour le mettre à sa juste place. C'est donc une :

Tribune libre (dans les limites raisonnables de la liberté d'expression) de Rominet.


Je pense [que le consumérisme] est une des raisons majeures [à l'immigration massive]. Le temps où on organisait l’immigration afin de faire pression à la baisse sur les salaires est terminé, à présent de toutes façons du boulot y’en a plus, ils les font venir pour consommer.

Les CPF sont d’excellents consommateurs, et ils consomment notamment beaucoup de merdes : gadgets divers et variés, conneries à la mode, junk food, bulle des mille et un produits hallal industriels, etc.
Or, le marché de la merde est un marché très juteux.
Là où les anciens consommateurs font défaut, les CPF eux achètent à tour de bras, on peut leur refiler n’importe quelle verroterie, il y a des profits formidables à faire sur leur dos.

Pourquoi les anciens consommateurs font-ils défaut ? Trois raisons d’après moi :

- La classe moyenne FDS est ratissée, c’est fini, elle n’a plus les moyens de consommer à outrance. C’est elle qui crache au bassinet pour supporter tout le monde, les très riches, les très pauvres, tout le monde lui bouffe sur le dos. Jusqu’à présent elle continuait de consommer grâce à Cofidis, mais c’est de moins en moins possible.

- La classe moyenne FDS commence à se conscientiser par rapport au consumérisme forcené. Pas assez, pas assez vite, on ne transforme pas du jour au lendemain la petite cadre du tertiaire shopaholic en vieux sage adepte de la simplicité volontaire… mais l’idée commence à traverser la société, et à devenir un phénomène. Les gens ont les dents du fond qui baignent, ils n’en veulent plus de toutes ces conneries, ils commencent vraiment à piger que tout ça ne les rend pas heureux. Surproduction généralisée. Je me souviens d’un article, il y a un mois ou deux, dans un journal de référence lambda, citant un expert ordinaire issu d’un organisme à acronyme : ” – Qu’est-ce que traduit ce ralentissement de l’inflation sous-jacente ? – Qu’il y a un excédent d’offre par rapport à la demande. Les capacités de production sont sous-exploitées : leur taux d’utilisation est historiquement bas. Les entreprises disposent de marges de manoeuvre en termes de production sans investir.” Ite missa est.

- La classe moyenne FDS, relativement aux populations arrivant d’Afrique, est raisonnablement éduquée, prudente, rationnelle. C’est la crise, on ignore si on pourra payer les études des gosses, donc on arrête d’acheter des conneries.

Donc nos zélites ont vite fait le calcul : il faut trouver de nouveaux débouchés pour vendre les conneries. D’où l’importation massive de consommateurs faciles à berner, qui consommeront avec l’argent des impôts de la classe moyenne FDS, via les allocs. La boucle est bouclée.
Si on ajoute à ça la croissance induite par les capuchards de banlieues (assurances, sécurité privée, remplacement et reconstruction des biens dégradés ou détruits, etc.), c’est du tout bon.


Je me permet d'y ajouter une partie d'un autre message, en réponse à l'objection : pourquoi donc les faire venir pour qu'ils consomment, on ne pourrait pas la leur envoyer à domicile, la merde ?


Vous ne voyez pas la différence entre le consommateur africain en France, matraqué de publicité omniprésente, financé par les allocs donc en mesure d’acheter, déculturé et programmé pour suivre n’importe quelle mode, ne pouvant pas faire un pas sans tomber sur un lieu de consommation à enseigne géante… et son homologue vivant dans un village à deux cent bornes de Bamako ?

Du reste, je n’ai jamais prétendu que la recherche de nouveaux consommateurs abrutis était la seule raison. Je pense que c’est une des raisons majeures, il y en a d’autres.

De manière générale je ne suis pas super convaincu par la théorie d’un grand complot idéologique, homogène et universel, mené par telle ou telle obscure puissance à majuscule.

7 commentaires:

  1. Décidément, entre vous, Brisby la souris et maintenant Rominet aka "Felix le chat", vous avez un problème avec les pseudonymes animaliers sur ce blog ! Je ne crois pas vraiment à l'explication économique. Je pense qu'elle a joué, mais que ce n'est plus le cas. Il me semble que, dans les années 1970, une partie du patronat, notamment dans le secteur du bâtiment, a fait pression en faveur de l'immigration et de l'installation des immigrés en France, qui leur procurait une main-d'oeuvre suffisamment compétente à bon marché. Comme souvent, la gauche a su fournir à ces intérêts économiques la justification idéologique qui leur aurait manqué autrement, en diffusant l'idéologie multiculturaliste et droits-de-l'hommiste dans la société française.

    Dans ce cas, comme lors de la colonisation, des intérêts économiques privés ont joué à ce moment-là dans le sens d'une politique contraire aux intérêts de la France, mais qui leur était éminemment profitable à eux. Toutefois, sans une justification idéologique, autrefois la mission civilisatrice de l'homme blanc, aujourd'hui les droits de l'homme et l'idéologie multiculturaliste, je ne crois pas que ces intérêts privés auraient pu imposer cette politique à la société. Cette précision étant faite, je ne veux donc pas nier le rôle qu'ont pu jouer des intérêts économiques dans le développement d'une politique favorable à l'immigration, mais je suis plus sceptique sur l'idée que ce serait encore le cas aujourd'hui, en tout cas de façon aussi importante. En tout cas, je ne suis pas exactement convaincu par les arguments qui sont donnés.

    Il est vrai que les autochtones ne peuvent plus consommer car leur revenu est amputé par les taxes et impôts qui servent notamment à financer les aides sociales qui vont aux immigrés. Mais s'il n'y avait pas l'immigration, les indigènes récupérerait la part de leur revenu qui va à l'entretien des immigrés aujourd'hui et pourraient à nouveau consommer, donc les forces économiques n'ont aucun intérêt à faire venir des immigrés. À moins que, comme vous le dites, les immigrés consomment davantage que les Français de souche. Or, si je n'ai guère de doute quant au fait qu'ils consomment autrement, je ne vois aucune raison de penser qu'ils consomment davantage. En effet, je suis plus que sceptique sur le fait que les Français de souche commenceraient à rejeter la société de consommation, au motif qu'ils auraient compris que celle-ci ne contribue pas à leur bonheur.

    En tout cas, tous les indicateurs montrent que la consommation des ménages est restée remarquablement stable au cours des dernières années, mais je vous accorde qu'ils ne font pas la distinction entre Français de souche et populations issues de l'immigration. Même s'il s'avérait que la propension à consommer des immigrés était supérieure à celle des Français de souche à revenu égal, ce qui me paraît d'autant plus douteux que beaucoup d'entre eux envoient une partie de leur revenu (y compris les aides sociales qu'on leur distribue) dans leur pays d'origine, comme ils ont généralement un niveau de revenu inférieur à celui des autochtones, il n'est pas dit que l'immigration contribuerait à augmenter le niveau de la consommation.

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  2. Bref, vous avez peut-être raison, mais je n'y croirai pas tant que je n'aurai pas vu des chiffres qui le démontrent. Je ne crois pas que l'influence des puissances d'argent, s'exerçant au nom de leurs intérêts, explique la politique d'immigration conduite en ce moment. Comme je l'ai dit plus haut, il me semble que cela a été le cas autrefois, quand certains secteurs de l'économie, notamment celui de la construction, avait un besoin massif de main-d'oeuvre bon marché, mais je crois que la situation n'a rien à voir.

    Je ne vois pas pourquoi ils continueraient aujourd'hui alors qu'il y a une réserve considérable de main-d'oeuvre disponible, avec les millions de chômeurs que compte la France et les quelques 150000 jeunes qui sortent chaque année du système éducatif sans la moindre qualification. Il est sans doute toujours vrai que l'immigration exerce une pression à la baisse sur les salaires, mais compte tenu de la situation du marché du travail, il me paraît indéniable que c'est beaucoup moins vrai qu'autrefois.

    C'est pourquoi il me semble qu'aujourd'hui les motivations économiques sont devenues marginales, même si je ne nie pas qu'elles existent toujours, et que c'est l'idéologie qui joue le rôle principal. Certes, je vous accorde que cette idéologie doit une partie de son succès au fait qu'elle a favorisé les intérêts économiques qui bénéficiaient de l'immigration il y a trente ou quarante ans, mais je suis convaincu qu'aujourd'hui ces derniers profitent beaucoup moins de l'immigration qu'autrefois. À la limite, le patronat peut avoir besoin d'une immigration de travailleurs extrêmement qualifiés, mais il n'est pas nécessaire pour les faire venir de mettre en place une immigration de peuplement.

    Cela dit, si j'ai précisé que, selon moi, les puissances d'argent, au nom de leurs intérêts ne jouaient plus un rôle prépondérant dans le soutien à la politique d'immigration actuelle, c'est parce que je crois cependant qu'une partie du patronat n'en continue pas moins de jouer un rôle important dans le soutien à cette politique, mais à mon avis c'est plus parce qu'ils ont eux-mêmes été gagnés par l'idéologie multiculturaliste et droits-de-l'hommiste que pour favoriser leurs intérêts économiques, encore que je ne veuille pas nier que cela joue encore dans certains cas. Il ne faut pas oublier que l'immigration pèse sur la croissance française, et que le meilleur moyen de relancer la consommation, c'est encore de relancer la croissance.

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  3. Bonsoir Philippe.
    Je suis assez d'accord avec ce que vous dites, dans le sens où je ne fais pas de la quête de consommateurs un monodéterminisme, loin de là.
    D'ailleurs, je suis tout à fait disposé à considérer l'idée selon laquelle je verrais à tort une préméditation dans ce qui ne serait qu'un opportunisme ordinaire. Je n'ai pas de religion là-dessus, je pense seulement que ça mérite d'être soulevé. La seule chose qui me semble limpide étant l'existence d'un lien évident, observable, entre le consumérisme dans ce qu'il a de pire et la population immigrée. La seule publicité nous l'enseigne tous les jours.

    A part ça, deux choses tout de même :

    "Mais s'il n'y avait pas l'immigration, les indigènes récupérerait la part de leur revenu qui va à l'entretien des immigrés aujourd'hui et pourraient à nouveau consommer, donc les forces économiques n'ont aucun intérêt à faire venir des immigrés."

    Je ne crois pas. Les indigènes récupéreraient-ils vraiment cet argent ? Le dépenseraient-ils ? De la même manière de les immigrés ?
    A l'intuition, je dirais plutôt que non, les indigènes ne verraient pas la couleur de ce pognon (sauf changements drastiques de politique économique par ailleurs), et que s'ils l'obtenaient, leur pyramide des âges et l'évolution de nos sociétés les conduiraient sans doute - de plus en plus - à épargner ou à acheter de l'utile, du solide, bref tout ce qui rapporte le moins aux marchands.
    D'où l'intérêt de le leur piquer pour le donner à ceux qui consommeront "bien".

    Ne pas négliger le court-termisme marchand : je ne suis pas persuadé que les puissances d'argent se posent la question de savoir si "le meilleur moyen de relancer la consommation, c'est encore de relancer la croissance", donc réduire l'immigration qui pèse sur la croissance française, etc.
    Je pense que les grands patrons, ceux à même de peser sur la politique européenne, savent qu'on arrive au bout d'un système, que tout ceci ne durera pas. Ils veulent de l'argent, facile, beaucoup, tout de suite. Le marché des conneries pour jeunes déracinés est le plus indiqué à cet effet.

    "En effet, je suis plus que sceptique sur le fait que les Français de souche commenceraient à rejeter la société de consommation, au motif qu'ils auraient compris que celle-ci ne contribue pas à leur bonheur."

    Voilà, nous n'avons pas le même ressenti là-dessus. L'avenir tranchera.
    Pour préciser, je pense que la crise permet une prise de conscience, il ne s'agit pas seulement de la recherche du bonheur mais aussi d'un retour forcé à une gestion plus économe. Et j'ai l'impression que ça fait sauter des verrous, que les gens commencent à se rendre compte combien ils se sont fait enfler à de nombreux niveaux par le consumérisme acharné - ce qui leur déplaît, forcément.

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  4. Cher Rominet,

    Je ne crois pas. Les indigènes récupéreraient-ils vraiment cet argent ? Le dépenseraient-ils ? De la même manière de les immigrés ?
    A l'intuition, je dirais plutôt que non, les indigènes ne verraient pas la couleur de ce pognon (sauf changements drastiques de politique économique par ailleurs), et que s'ils l'obtenaient, leur pyramide des âges et l'évolution de nos sociétés les conduiraient sans doute - de plus en plus - à épargner ou à acheter de l'utile, du solide, bref tout ce qui rapporte le moins aux marchands.
    D'où l'intérêt de le leur piquer pour le donner à ceux qui consommeront "bien".


    C'est possible mais encore une fois, cela revient à supposer que les immigrés ont, à revenu égal, une propension à consommer supérieure à celle des Français de souche, ce que rien ne permet d'affirmer, même si ce serait à mon avis assez facile à vérifier. En effet, il suffirait de comparer le niveau de la consommation dans une ville où la population issue de l'immigration est majoritaire avec celui dans une ville dont les caractéristiques socio-économiques sont comparables, mais où la population est majoritairement autochtone. Toutefois, comme ce genre d'études, et plus généralement toutes les études visant à évaluer sérieusement l'impact économique de l'immigration, n'est pas bien vue, on peut toujours attendre... D'autre part, comme vous semblez dire que l'investissement dans le bâtiment n'est pas intéressant pour les puissances d'argent, je voudrais également remarquer qu'il existe des intérêts considérables dans ce secteur qui n'ont jamais hésité à faire pression sur l'État, comme le groupe de Martin Bouygues par exemple, dont le père n'est pas étranger à la politique d'immigration suivie depuis les années 1970.

    Ne pas négliger le court-termisme marchand : je ne suis pas persuadé que les puissances d'argent se posent la question de savoir si "le meilleur moyen de relancer la consommation, c'est encore de relancer la croissance", donc réduire l'immigration qui pèse sur la croissance française, etc.

    Je vous accorde volontiers que les marchands qui nous gouvernent n'ont pas les yeux braqués sur l'horizon, mais enfin dans le cas de l'impact de l'immigration sur l'économie française, je ne crois pas que nous soyons (uniquement) dans un problème de long terme. Compte tenu de la façon dont pèse l'immigration sur notre économie, son ralentissement entraînerait peut-être rapidement une accélération de la croissance, donc par là-même des profits de nos amis. Cela dit, je veux bien reconnaître que l'effet ne serait pas forcément immédiat, ce qui peut jouer dans le sens que vous dites.

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  5. Voilà, nous n'avons pas le même ressenti là-dessus. L'avenir tranchera.
    Pour préciser, je pense que la crise permet une prise de conscience, il ne s'agit pas seulement de la recherche du bonheur mais aussi d'un retour forcé à une gestion plus économe. Et j'ai l'impression que ça fait sauter des verrous, que les gens commencent à se rendre compte combien ils se sont fait enfler à de nombreux niveaux par le consumérisme acharné - ce qui leur déplaît, forcément.


    Non pas que vous ayez dit le contraire, mais pour que les choses soient claires, je voudrais préciser que je ne dis pas que les gens ne finiront pas par rejeter la société de consommation, à dire vrai je suis même convaincu que c'est l'unique destin auquel peut prétendre un modèle de société aussi pervers. Mais je doute que cela ait déjà commencé, et, à ma connaissance, aucun chiffre ne permet de l'affirmer pour l'instant.

    Je crains que la société de consommation n'exerce un trop puissant attrait pour disparaître aussi rapidement. Par ailleurs, j'ai de sérieuses réserves sur l'importance qu'on accorde à la dernière crise, car après tout le capitalisme en a vue d'autres. Il est vrai que compte tenu de la stupidité de la politique économique des États-Unis en ce moment, qui à mon avis n'est pas prête de changer pour des tas de raisons, il finira par arriver une crise due à l'endettement des États-Unis, qui fera passer celle que nous venons de traverser pour une joyeuse rigolade.

    Quoi qu'il en soit, comme vous l'avez dit, l'avenir dire qui de nous deux avait raison, et croyez bien que j'espère de tout coeur que c'est vous.

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  6. Brisby, la souris25 novembre 2010 à 04:30

    Personnellement, j'ai l'impression de voir ce changement de comportement dans mon entourage.

    Oh ! Rien de radical, on continue à consommer... mais moins, mais mieux.

    Ma propre attitude a probablement quelque chose à voir avec ça - mon âge qui augmente, également - mais il reste que cela fait très longtemps qu'une amie ne m'a pas invitée à "faire du shopping".
    (Mis à part bien sûr les Parisiennes, qui ne savent faire que ça.)
    Il y a quelques années, c'était l'activité par excellence des copines. Aujourd'hui, on prend le thé. A la maison... Et ne nous imaginez pas en retraitées de l'enseignement sirotant de l'hibiscus équitable - mes amies et moi avons entre vingt et vingt-quatre ans, et je ne jure que par l'Earl Grey. ;)

    Je vais être plus précise et examiner deux des domaines économiques les plus importants :
    Du point de vue de l'habillement, les ventes privées ont explosé. Les femmes en ont ras-le-bol du pull H&M en acrylique qui bouloche au premier lavage. Elles préfèrent lâcher un rein et demi dans un Bompard à -50% qu'elles garderont des années.
    Et puis on remet ses bottes d'il y a deux ans. Les tendances durent. Rendez-vous compte : les semelles compensées sont toujours à la page ! Inconcevable en d'autres circonstances.

    Du point de vue de l'alimentation, on achète son petit panier bio - très tendance, je vous l'accorde, mais non moins raisonnable. Les soupes font concurrence aux pâtes.
    Pas des bobos, mais des provinciales sans le sou qui veulent garder leur peau de pêche et qui saturent des raviolis...

    Par contre, tenez, prenons les portables.
    Dans mon entourage, on ne change de portable que parce qu'on s'est fait voler le précédent. (Par qui ? Haha.)
    Et quand on en change, on profite d'une offre pour se payer un smartphone - un iPhone quand on a les moyens. Un téléphone qu'on compte bien garder. Seule une minorité de gadgetophiles va voir plus loin.
    Par contre, oh là là ! Vous avez jeté un oeil aux étalages de chez Orange ? Le paradoxe !
    Alors tous ces Sony Music Feeling Ericsson Virgin M6 Cool Djeune d'la Bombe, qui les achète, à votre avis ? Qui achèterait un téléphone qui clignote en huit couleurs livré avec un fond d'écran Rihanna, une sonnerie Booba et un forfait spécial SMS pour découvrir en envoyant KOKU au 8 13 13 si ton cop1 te trompe ou si vs 2 c pour la vie ;) ?
    Et qui s'en sert ensuite pour faire profiter à tous les voyageurs du RER B de sa playlist au son saturé par les mini-haut-parleurs de l'engin ?

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  7. Rendez-vous compte : les semelles compensées sont toujours à la page ! (Brisby, la souris)

    Ce qui d'ailleurs, si je puis me permettre de donner mon avis sur la question, est fort regrettable :-)

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